En application de l'article L.2121-27-1 du Code Général des Collectivités Territoriales et conformément à la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, la ville d’Aubenas favorise la libre expression des différents groupes politiques de la commune (élus municipaux de la majorité et de l'opposition) sur le bulletin municipal “Vivre à Aubenas” et le site internet de la ville www.ville-aubenas.fr.
Retrouvez ci-dessous les tribunes publiées hors bulletin municipal “Vivre à Aubenas”. Les textes sont publiés tels qu’ils sont transmis à la rédaction.
S’il est une date marquante à rajouter dans la vie de tout individu, c’est bien le jour de la rentrée des classes. Peu importe l’âge, le niveau d’étude ou la situation géographique, ce jour là sera toujours un moment particulier, pour chaque être qui y est de près ou de loin rattaché.
Enfants plus ou moins grands, parents, enseignants, personnels encadrants et services municipaux, tous doivent être fins prêts pour qu’à l’issue des vacances d’été, tout ce petit monde se remette en ordre de marche. Car les vacances des uns sont une organisation complexe pour les autres. Rien n’est laissé au hasard. Chaque rentrée est minutieusement préparée. Répartition des classes pour les enseignants, en fonctions des inscriptions fluctuantes, petits ou grands travaux pour les équipes municipales, répartitions des personnels, organisation du périscolaire, achats divers et variés (fourniture, mobilier, numérique). Tous les services de la ville sont mobilisés et je profite de cette tribune pour les remercier très chaleureusement, car ils contribuent par leur travail réactif au quotidien au bon fonctionnement des écoles de la ville.
Il est alors très agréable à Monsieur le Maire et son adjointe à l’éducation de se rendre à la rencontre des enfants, des enseignants et personnels municipaux encadrants, de classes en classes et d’y retrouver des visages souriants, échanger avec eux, dans un cadre adapté aux bons apprentissages scolaire et républicain.
Le vivre ensemble à l’école prend tout son sens.
Très bonne année scolaire à tous !
Eliette ROCHE
3ème adjointe à la vie éducative
Nous y sommes !
Le Château rouvre ses portes et il est rendu aux Albenassiens et au public avec une nouvelle vocation : celle de Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine.
« Fier comme château sur motte » (proverbe médiéval) ce trésor du patrimoine albenassien, qui dit tant de l’histoire locale, a fait l’objet d’une restauration d’envergure qui a duré 7 ans, afin de traverser le prochain siècle. Une rénovation complète de très haute qualité donc, et remercions toutes celles et ceux, ouvriers, artisans, techniciens, architectes, agents de la ville, partenaires institutionnels et élus qui, ensemble, avec énergie, savoir-faire et passion, ont permis cette réalisation exceptionnelle.
La ville a ambitionné de répondre à un double défi : sauvegarder cet édifice, fier emblème d’Aubenas et du territoire et installer un nouveau lieu culturel en son sein, intensifiant ainsi une politique culturelle essentielle à notre commune : festivals, concerts, expositions, sans oublier le travail au long cours des associations culturelles.
« L’histoire doit maintenir vivante la vie » (Americo Castro historien espagnol). Le Château d’Aubenas s’est toujours adapté aux usages de son époque, y compris architecturalement. Une fois encore, avec l’ouverture du Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine, l’édifice va dialoguer avec son temps. Au sein des différents espaces, la programmation se déploiera autour de cinq à sept expositions par an, montrant la diversité de la création contemporaine.
Parmi les expositions inaugurales, citons en deux : « Habiter le monde », exposition collective imaginée comme un paysage sensible où cohabitent des œuvres de divers mediums. « Gérard Lattier, mythologies ardéchoises » exposition qui présentera une vingtaine d’oeuvres malicieuses de l’artiste-conteur qui donnent à voir des histoires locales, mais ouvrent aussi sur des réflexions plus larges sur le monde actuel.
Début juillet le Château accueillera donc albenassiens, ardéchois, touristes amateurs d’art contemporains et/ou amoureux du Patrimoine. Tout est mis en place pour recevoir tous les publics et les surprendre avec, entre autres ; de nouvelles mises en valeur patrimoniale (la Aula), la découverte de décors peints, une terrasse rendue à son état d’origine, une accessibilité pour tous grâce à l’installation d‘un ascenseur, une politique tarifaire adaptée.
J’en suis sûr, les albenassiens plébisciteront la renaissance de leur Château et s’en feront les ambassadeurs. Ce dernier contribuera fortement au rayonnement d’Aubenas et à son développement.
Jacques DAUMAS,
8ème adjoint à la culture, vie associative et patrimoine.
L’année 2024, verra progressivement l’ouverture du 18A - Maison des Métiers d’Art et de la Création, rue Auguste Bouchet : ateliers de métiers d’art, salles d’exposition, Micro folies ainsi qu’une boutique, destinée à la vente des créations et réalisations des artisans d’art. Dans cet espace, vous pourrez rencontrer l’équipe du service
municipal : développement du centre-ville, l’association Tendances Aubenas ainsi que la chambre des métiers.
Le Centre d’Art contemporain et Patrimonial dans le château d’Aubenas, sera ouvert au public dès le mois de juillet. La rénovation du château permet dorénavant l’accessibilité pour tous les publics. Chacun pourra y découvrir les oeuvres prochainement exposées. Ces deux projets arrivent à leur terme et je suis heureux de vous inviter à vivre Aubenas commercialement, artistiquement et durablement.
Sur les dispositifs que la Ville accompagne aux côtés de l’association des professionnels du centre-ville, Tendances Aubenas :
Le chèque KDO’BENAS continue de poursuivre son envol sur notre secteur grâce aux entreprises souhaitant soutenir l’économie locale. Elles contribuent ainsi à ce cercle vertueux : gagnant/gagnant. À ce titre, je les remercie et souligne leur partenariat important dans cette dynamique, la Ville soutient cette synergie avec ces "outils de levier économique forts".
C’est ainsi que le CCAS offre chaque année à ses aînés des chèques KDO’BENAS. En 2023 : 39 775 €.
La Ville, pour encourager ses agents, leur a offert une enveloppe de chèques KDO’BENAS : 24 050 € au global, soit 63 825 € réinjectés dans l’économie locale grâce aux actions de la ville d’Aubenas.
En 2023, Tendances Aubenas a commercialisé près de 160 000 €
de chèques KDO’BENAS, achetés par les comités, entreprises, associations, les collectivités de la CCBA et la ville d’Aubenas,
Autant d’argent réinvesti localement auprès des commerces affiliés (environ 80 commerces en centre-ville, une quinzaine en périphérie, toutes activités confondues !)
« Cigale & Fourmi », le programme de fidélité collective, imaginé et mis en service par Tendance Aubenas, avec un soutien indispensable de la Ville depuis la création de cette aventure qui tend à se généraliser.
Aujourd’hui, 33 commerces, 9 666 détenteurs d’une carte active permettent le cagnottage dans un commerce affilié. La carte est utilisable en mode de paiement sur les parkings automatisés et
équipés pour la recevoir !
Ces outils sont soutenus et encouragés par la Municipalité qui ne faiblira pas et continuera à répondre présent aux côtés des acteurs locaux.
Très bonnes années albenassiennes à venir !
Pascal GAILLARD,
3ème adjoint au développement économique de la Ville, promotion et animations - commerces.
1er janvier 2026 : une date qui devrait marquer le transfert des compétences "Eau et Assainissement" à la Communauté de Communes.
Parmi les mesures qui figuraient dans la loi NOTRe (07/08/2015), un article imposait un transfert obligatoire des compétences Eau et Assainissement des communes vers les communautés de communes à compter du 01/01/2020, au motif qu’il était nécessaire de réduire le morcellement des compétences dans ce domaine.
Face aux craintes de nombreux élus, très critiques envers les dispositions de cette loi en matière de maitrise des coûts de l’eau et assainissement du fait d’une gestion moins directe, associée à une connaissance moindre des réseaux et de leur environnement, et sous la pression du Sénat qui militait pour que ces transferts n’aient pas un caractère obligatoire, une nouvelle loi a été votée (03/08/2018)
qui reportait cette date de transfert au 01/01/2026. Pour les communes faisant partie d’une communauté d’agglomérations, ce transfert restait acté au 01/01/2020. Pour les Syndicats couvrant plusieurs communautés de communes, comme le SEBA, les principes pré existants de gestion ‘’Eau et Assainissement’’ seront maintenus après le 01/01/2026.
De nombreuses voix se sont élevées contre cette obligation maintenue de transfert de compétences et ont fait l’objet de multiples interventions lors de l’examen des lois ‘’Engagement - Proximité en 2019’’ ou plus récemment (2022), lors du vote de la loi ‘’3DS’’ qui consacre un principe de différenciation qui devrait pourtant trouver tout son sens sur l’exercice des compétences eau/assainissement entre métropoles et communes rurales.
Ces élus, au Sénat, à l’Assemblée, dans les communes et intercommunalités concernées, se sont élevés et continuent à le faire pour assouplir ce texte et faire en sorte que ces transferts, aujourd’hui obligatoires, deviennent facultatifs.
En effet, pour les communes rurales, les modalités de gestion d’un service public varient d’une commune à l’autre ; maintenir cette gestion directe permet une réactivité et une capacité d’intervention plus souple. À noter aussi que les différents réseaux ne correspondent ni au périmètre administratif de notre communauté de communes, ni à la réalité hydrique du territoire.
L’exercice des compétences eau/assainissement par l’échelon intercommunal se traduira inévitablement par des dépenses supplémentaires de fonctionnement et une obligation d’harmoniser les tarifs en vigueur dans les communes concernées, d’où une augmentation certaine des prix de l’eau et de l’assainissement pour des communes comme Aubenas, pratiquant une tarification particulièrement basse, par rapport aux autres acteurs du territoire agissant dans ce même domaine.
Restons vigilants.
André LOYET
1er adjoint aux aménagements, domaines techniques et économie des entreprises
04 75 87 81 03.
Points de rentrée 2023
Côté restauration scolaire : malgré un contexte budgétaire contraint, nous ne renonçons pas au choix de proposer des repas de qualité. Ce sont 57% de produits bio, dont 70% en bio local. La transition écologique se joue également dans l’assiette des enfants ! La méthode de calcul choisie permet 4 tarifs, le plus bas s’élevant à 0.75€. Enfin grâce au Portail Familles, réserver sur Internet à l’avance est plus facile et meilleur pour la planète : plus de repas jetés, moins de gaspillage !
Périscolaire : Ambition Educative - Saison 6
Dès le mois d’octobre, les écoles de la ville et les centres sociaux accueilleront tous les élèves pour des activités périscolaires gratuites pendant la pause méridienne et le soir après la classe. L’accent est mis cette année sur « les devoirs faits » mais également des activités sportives et de découverte seront proposées. Les accueils du matin et du soir sont entièrement gratuits.
Une école durable :
Savoir rouler à vélo : entre 2022 et 2023, 12.000 € ont permis l’achat de vélos, draisiennes, matériel pédagogique. Les ETAPS ont été formés à cette activité. L’objectif de ce plan national est de former l’ensemble d’une classe d’âges au Savoir rouler à vélo. Pour l’année 2022/2023, ce sont les élèves de cycle 2 des écoles Beausoleil et Les Oliviers qui ont participé à ce programme d’apprentissage.
L’école Le Pont s’est déjà positionnée pour 2023/2024.
Avec la fermeture du groupe scolaire Baza, le matériel pédagogique, sportif, numérique et le mobilier ont été redéployés dans les écoles de la ville. La réinscription des élèves à Beausoleil, Le Pont et St Pierre s’est faite en douceur. La fin de l’année scolaire avait permis la visite des nouvelles écoles de rattachement. Le périmètre scolaire sera modifié à l’issue de l’année 2023/2024, décision prise par la commission des affaires scolaires.
Des projets soutenus :
Parce que les projets d’écoles sont différents d’une équipe éducative à une autre, nous avons soutenu pour l’année écoulée les classes Patrimoine, de découverte, les cycles équitation, danse, musique, jardin, les rencontres avec les auteurs, école et cinéma, etc…. Nous continuons ce soutien respectueux de la communauté éducative.
Du personnel et du professionnel :
Les 40 agents du service bénéficient chaque année de formations professionnalisantes dispensées par le CNFPT. Ces formations innovantes permettent un accueil de qualité particulièrement apprécié par les enfants, les parents et les enseignants.
Vos enfants la priorité de nos actions au quotidien.
Eliette ROCHE
Adjointe à la vie éducative
04 75 35 79 80
2023 voit l’aboutissement de deux projets phares du mandat en cours.
La ville utilise son passé et les joyaux de son patrimoine pour se tourner vers l’avenir et renforcer l’attractivité économique et touristique du centre ville et tout le territoire.
Les travaux intérieurs du château vont permettre d’accueillir en 2024 un centre d’art contemporain et du patrimoine.
L’hôtel Goudart Ruelle va revivre sous la forme d’un pôle d’artisanat d’art où des maitres artisans sélectionnés vont investir 11 ateliers et une boutique partagée.
C’est cependant dans un contexte budgétaire difficile que la ville va accueillir ses deux nouveaux projets, programmés pensés et pesés depuis longtemps.
En effet, Aubenas n’est pas épargnée par les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
L’inflation galopante, la hausse du prix de l’énergie et l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires pèsent lourd sur les finances de la ville pour près de 800 000 euros cette année 2023.
La suppression de la taxe d’habitation remplacée par une dotation figée de l’Etat , prive les communes de la dynamique de cet impôt et a donc des répercussions sur les finances des collectivités.
C’est dans ce contexte délicat que la majorité municipale a dû se résoudre à augmenter les taux d’imposition après 14 ans de stabilité.
Mais Aubenas n’a d’autre choix que d’avancer et prévoir l’avenir.
Notre ville a un rôle particulier au seing de la communauté de communes du bassin d’Aubenas.
Elle assume chaque année les charges liées à sa position de ville centre qui sont évaluées annuellement à 1 million d’euros en fonctionnement et 1,3 millions en investissement.
Les voiries, les équipements culturels, sportifs, sociaux ne sont pas exclusivement fréquentés par les albenassiens. Pour exemple, les associations culturelles et sportives comptent moins de 30 % d’albenassiens.
Par ses actions fortes, la ville assure une part importante du dynamisme économique, touristique et culturel du terrritoire. Le centre d’art et le pôle d’artisanat vont avoir des répercutions positives bien au-delà d’Aubenas .
Notre ville est liée à la communauté de communes du bassin d’Aubenas par un pacte financier comme toutes les communes qui en font partie.
son rôle de catalyseur doit être reconnu, conforté pour qu’elle ait les moyens de l’assumer .
Elle doit travailler main dans la main avec les élus communautaires pour que toutes les communes du bassin d’Aubenas, par un équilibre bien dosé, prospèrent.
Martine ALLAMEL
Adjointe aux finances
04 75 87 81 00
LE MARCHÉ ALBENASSIEN REPRÉSENTE L’ARDÈCHE AU CONCOURS NATIONAL « VOTRE PLUS BEAU MARCHÉ » !
Notre beau département sera représenté par le marché d’Aubenas au concours national « Votre plus beau marché » organisé par TF1, en lice pour devenir le plus beau de France !
Devenu un incontournable dans le sud Ardèche, notre beau marché du samedi matin est devenu l’essence même d’Aubenas. Présent depuis des décennies sur la place médiévale du château de Montlaur, notre marché ne cesse de faire parler de lui et notamment grâce à sa sélection régionale au concours télévisé « Votre plus beau marché » initié par Jean-Pierre Pernaut. Cette 6ème édition va nous permettre de donner du poids au commerce de proximité, aux produits locaux et aux cultures régionales. Une aubaine pour notre marché historique au cœur du centre-ville !
Quelle joie et quel honneur d’avoir été sélectionné pour représenter la région Rhône-Alpes avec notre marché authentique aux saveurs du sud (Ardèche). Historique, coloré et somptueux, le marché albenassien met à l’honneur chaque samedi la production et le savoir-faire ardéchois, tout en étant à la pointe des tendances.
Le marché de tous les albenassiens.
Avec 150 étals de commerçants, la place du marché est un lieu de convivialité ouvert à tous qui contribue pleinement au dynamisme économique du centre-ville et qui s’anime chaque fin de semaine sous le soleil ou en jour de pluie grâce à la halle.
Le marché c’est surtout l’envie de se retrouver, de passer un bon moment avec les producteurs, les commerçants, les artisans… un moment sacré pour tous.
Le marché d’Aubenas sera-t-il sacré plus beau marché de France ? C’est notre objectif et pour cela nous avons besoin de tous les albenassiens.
Les prochains rendez-vous du concours :
• 21 avril – 25 mai : révélation des 24 marchés finalistes dans le JT de 13 heures de TF1 et ouverture des votes sur le site votreplusbeaumarché.fr. Chaque jour, un mini-reportage sur un des 24 marchés en compétition sera diffusé en fin de journal.
• 26 mai – 16 juin : révélation des 10 marchés finalistes.
• 16 juin : clôture des votes nationaux.
• Semaine du 26 juin : révélation du plus beau Marché de France au journal de 13h sur TF1 à l’occasion d’une page spéciale en direct de la ville lauréate.
À vous de jouer ! Nous comptons sur votre participation pour faire de votre marché, le plus beau de France !
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Jean-Yves MEYER
Maire d'Aubenas
04 75 87 81 00
Le dernier conseil municipal de septembre 2024 nous a permis de poser 2 questions écrites à la majorité en place. Les voici, ainsi que les réponses obtenues…
Eté 2024 : un évènement d’une violence inouïe se déroule le soir du 14 juillet. La fête annulée, les spectateurs effrayés, des blessés. Que s’est-il passé ?
Les Albenassiens s’interrogent et s’inquiètent de cette montée de la violence. Les commerçants, les habitants, nous font part de leurs questionnements et de leur désarroi.
Nous nous interrogeons sur l’origine de ces évènements, sur la prévention qui serait nécessaire.
Dans un premier temps, la majorité nous répond « les forces de l’ordre et de la sécurité font leur travail ». Bien sûr !
Puis, en conseil municipal, le Maire reconnait un manque de communication « de peur d’envenimer la situation » pour des évènements qui auraient pu se dérouler dans n’importe quelle ville. Depuis quand « communiquer et informer démocratiquement » envenime une situation ?
Nous aurions aimé connaître leur analyse des faits, quelles décisions anticiperaient de futures animations ou fêtes publiques ?
Nous sommes disposés à travailler sur ce sujet, à faire des propositions pour redonner une dynamique positive à notre cité.
Quand même une bonne réponse concrète : le feu d’artifice est reporté au mois de Novembre 2024.
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L’avenir de l’ASA (Animation Sociale Aubenas)
A ce jour, l’ASA se trouve en situation difficile.
A nos questions sur le positionnement et les propositions de la commune pour gérer cette situation et assurer le maintien des actions menées (ou que doit mener) cette association, la majorité nous répond :
La commune accompagnera toujours les actions menées pour les habitants
Les financements 2024 sont maintenus
L’association doit pour se maintenir rééquilibrer ses comptes et faire des propositions de redressement.
Il peut être envisagé de confier la gestion à une autre association albenassienne
A cette date, nous ne pouvons pas faire plus de commentaires. Les membres de l’association travaillent sur le dossier. Nous resterons vigilants à la cohérence des solutions trouvées.
Le groupe Ensemble pour Aubenas » 06.77.91.95.68
Patricia Roux - Benoit Perrusset - Alexandra Guibert – Guillaume Vermorel - Cloé Simon
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Un budget 2024 qui n’est pas à la hauteur des besoins
Même si des dossiers avancent et heureusement, d’autres restent en souffrance ! C’est pour cette raison que notre groupe n’a pas voté le budget 2024. Citons par exemple :
. la programmation de la réfection des nombreuses voiries dans tous les quartiers n'est pas suffisante,
. le centre-ville toujours fragilisé, on se demande à quoi servent les millions d’ euros de l'opération coeur de ville,
. le centre d'art contemporain et du patrimoine va ouvrir dans 3 mois et on ne connait toujours pas le budget de fonctionnement d'un tel projet, c’est incroyable mais vrai !
. l’analyse des besoins sociaux du CCAS est enfin terminée mais on ne voit pas de traduction financière pour des actions en direction des plus fragiles,
. la prise en compte du réchauffement climatique n'est pas traduit en acte budgétaire ! on ne voit pas de politique claire en matière de végétalisation des espaces publics, on ne voit pas d’actions pour réduire les nombreux ilots de chaleur,
. une étude pour améliorer le stationnement a été approuvée récemment par tous les membres du conseil municipal mais les actions qui sont liées à ce projet ne sont pas traduites non plus dans ce budget . aucun budget participatif inscrit dans le budget général pour les conseils de quartiers pour accompagner les propositions des habitants.
. aucun budget participatif inscrit dans le budget général pour les conseils municipal des jeunes afin d’accompagner leurs projets.
De plus, nous précisons que, suite à la démission de l’adjointe rattachée au sujet, ce budget a été voté sans élu en charge des finances ! Nous n’osons pas imaginer que cette démission soit liée à la situation financière de la ville qui se dégrade, avec de réelles difficultés pour assurer les dépenses de fonctionnement , avec des investissements par conséquent à la baisse. Le tout pour le projet de restauration du château. Rajoutons à notre interrogations sur cette démission, des négociations financières difficiles entre la commune et la communauté du Bassin d’Aubenas…Mais l’avenir nous le dira !
Une nouvelle fois, lors du conseil municipal du 22 juin dernier, notre groupe Ensemble pour Aubenas a fait connaître ses positions.
Notamment en ce qui concerne les conditions d’accueil actuelles à l’hôpital d’Aubenas.
Notre groupe Ensemble pour Aubenas avons déposé une motion visant à dénoncer cet état de fait.
Cette motion a été communiquée au Ministère de la Santé afin d’interpeler le gouvernement sur le sujet.
Cette motion a été votée à l’unanimité (moins 1 voix) par le conseil municipal.
La voici : « POUR UN VRAI SERVICE PUBLIC DE SANTE AUX URGENCES DU CHARME Depuis avril, les urgences de l'hôpital d'Aubenas sont fermées la nuit par manque de médecins. Cette situation met les habitants du bassin d'Aubenas et du sud Ardèche en danger, étant orientés à Privas, Valence ou Montélimar. Nous, élus d'Aubenas, ne pouvons accepter le dysfonctionnement de cet incontournable service public. Il n'est pas possible en termes de santé publique et de sécurité que les urgences ne fonctionnent pas en continu toute l'année et que la permanence des soins ne soit pas effective. Cette situation a des conséquences directes pour la santé des usagers, mais aussi des répercussions pour l'attractivité du territoire pour de nouveaux professionnels, le recrutement, la fermeture de lits, sans parler de la situation financière critique du budget de l'hôpital. Nous, élus d'Aubenas, nous attendons que l'Etat, organisateur du système de santé, soit le garant d'un accès égal à des soins de qualité pour tous les citoyens. C'est à l'Etat d'assumer la situation et de trouver des solutions opérationnelles face aux dysfonctionnements des urgences. A la veille de la période estivale et de l'arrivée des touristes, le conseil municipal d'Aubenas :
-demande au ministère de la santé que les urgences soient ouvertes 365 jours par an et 24 h/ 24
-demande au ministère de la santé d'attribuer sans délais au CHARME les moyens humains et financiers adaptés pour assurer le fonctionnement du service des urgences à Aubenas
-apporte son soutien aux soignants et au personnel du CHARME qui vit une période difficile pour faire fonctionner avec des moyens dégradés les services de l'hôpital et des urgences ».
Retrouvez nous https://www.facebook.com/EnsemblePourAubenas
Contactez nous 06 77 91 95 68 / ensemblepouraubenas@gmail.com
Qui sommes nous :
Patricia Roux, enseignante et conseillère pédagogique, puis commerçante à Aubenas, aujourd'hui retraitée, PS. Deuxième mandat, élue au CCAS et dans la commission "Finances".
Alexandre Guibert, artiste peintre et surveillante d’internat
Benoit Perrusset, cadre territorial, PS
Guillaume Vermorel, enseignant au lycée Astier, EELV
Notre rôle d'élus d'opposition est de veiller au bon fonctionnement de notre instance mais aussi de proposer des idées et des projets plus écologiques, plus sociaux et plus participatifs (conseil municipal des enfants, conseils de quartier, …). Nous faisons aussi remonter la voix des habitants. Il s’agit certes de mener une opposition à la majorité de droite, mais de manière constructive!
Les actualités de Mars 2023, au sein du conseil municipal, nos positions et
interventions:
Lutte contre la canicule : Rendez vous manqué!
« Nous arrivons à convaincre qu’il est possible de remplacer la vieille chaudière fioul du Centre Le Bournot par une chaudière bois plutôt que gaz. Malheureusement concernant notre question écrite sur l’adaptation de notre ville face au changement climatique, c’est resté lettre morte ! C’est inquiétant que la majorité n’anticipe pas la catastrophe écologique annoncée pourtant les canicules ne sont plus anecdotiques. Nous avons interpellé le Maire sur la question des moyens à mettre en oeuvre pour qu’Aubenas soit résiliente face au changement climatique, notamment pour créer de l’ombre dans des rues ou sur des parkings comme par exemple des ombrières photovoltaïques ou de la végétation. La réponse de M. Meyer est surprenante : ils n’ont rien prévu ! Même pas un de groupe de travail ou un séminaire pour préparer l’adaptation au changement climatique. »
Le Conseil Municipal des Enfants : quid de la pédagogie?
Patricia Roux démissionne du CME pour cause "d'incompatibilité pédagogique. «Nous sommes déçus du comportement des élus de droite qui refusent notre collaboration. Ils semblent insensibles à toute l'importance d'une préparation pédagogique pourtant incontournable dans l'animation d'un CME. Que les enfants se fassent plaisir, c'est indispensable et porter l’écharpe tricolore les transporte! Mais ce n’est pas suffisant. On espère plus de sens à ce qui leur est proposé. Alexandra Guibert siégera dorénavant au CM des Enfants».
CHRONIQUE D’UN DÉSASTRE ANNONCÉ
Dans un courrier de janvier 2019, nous avions alerté Madame le Préfet de l’Ardèche, sur le niveau élevé de l’endettement de la Ville d’Aubenas.
À présent, le budget primitif 2024 prévoit un encours de la dette de 33 435 711 €, une annuité de remboursement de 3 951 000 €, un recours à l’emprunt de 992 204 €, ainsi qu’une capacité d’extinction de la dette estimée à 9,34 années.
Le projet de création d’un Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine (CACP) à l’intérieur du Château des Montlaur, débuté en 2017, a été inauguré le 5 juillet 2024.
Le Maire, Monsieur Jean-Yves MEYER, après avoir tenu les élus dans l’ignorance des charges d’exploitation du CACP, a dévoilé lors du conseil municipal du 10 avril que les dépenses réelles de fonctionnement s’élèveraient à 1 111 290 € pour des recettes estimées à 365 000 €.
La prévision des recettes de la billetterie (50 000 visiteurs/an) est totalement irréaliste.
En effet, on se rappellera l’échec cuisant du Centre d’Art Contemporain de Montélimar, installé pendant quatorze ans (2002~2015) dans le Château des Adhémar, qui n’a pas pu attirer annuellement plus de 11 000 visiteurs.
Tous ces chiffres donnent le vertige !
Depuis le début de la mandature, nous avons été les seuls des 33 conseillers municipaux à voter systématiquement CONTRE ce projet dispendieux et inapproprié à notre territoire rural…
À nouveau, nous avons informé Madame le Préfet de la dégradation préoccupante des finances de la Ville d’Aubenas.
De plus, après une hausse de 5,6 % de la fiscalité locale en 2023, et l’augmentation par l’État de 3,9 % des bases de calcul de cette imposition pour 2024, la charge financière supplémentaire représentée par le CACP ne sera pas supportable par la population d’Aubenas dont la paupérisation est indéniable (taux de pauvreté de 24% relevé en 2020).
Nous rappelons que, depuis le début des années 2000, le bassin de vie d’Aubenas est en décroissance économique constante. La vie économique s’organise uniquement autour de la satisfaction des besoins quasi quotidiens des résidents dont seulement 34,3 % des ménages sont imposables.
Le peintre Francis PICABIA, dont les œuvres ne seront pas exposées au CACP, a écrit : « Il n’y a que les dettes que l’on peut payer qui sont ennuyeuses.»
DES ARBRES… PAS DU BÉTON !
Lors du conseil municipal du 22/06/2023, notre groupe a voté contre la modification simplifiée n°4 du Plan Local d’Urbanisme (PLU), dont le but était de déroger aux règles d’urbanisme que la commune a elle-même édictée, notamment pour la parcelle cadastrée "B 3606".
Si le projet de remplacement de l’ancienne Clinique du Vivarais par une résidence pour personnes âgées est intéressant pour la commune, la méthode employée par l’équipe municipale majoritaire, comme pour ses précédents projets, est critiquable.
Le bon sens est capable de critique, c'est là son utilité comme contrepoids face aux excès de la subjectivité et de l’ignorance.
L’Adjoint à l’Urbanisme a proposé (sans rire) de raser la totalité de la parcelle (bâtiment existant et végétation) puis, une fois la résidence pour personnes âgées construite, planter quelques arbustes dans les rares espaces laissés libres. Ce "brave homme" semble ignorer que, même un tilleul qui a une croissance rapide, qui résiste à la sécheresse et qui peut vivre jusqu’à 1.000 ans, mettra plus de 20 ans pour atteindre une hauteur de seulement 10 mètres.
Sur cette parcelle, en bordure des rues "Georges Couderc" et "Jean-Baptiste Marcet", il existe un bosquet de magnifiques arbres centenaires dont l’ombrage généreux devrait profiter aux futurs résidents du lieu. Nous en avons déjà fait établir un inventaire précis par un paysagiste professionnel. Nous avertissons solennellement la majorité municipale que, si seulement un de ces arbres était abattu, nous saisiront le juge des référés du tribunal administratif de Lyon pour suspendre le permis de construire du projet.
On se souviendra que cette majorité municipale a fait abattre la moitié des platanes présents sur la Place de l’Hôtel de Ville, fait construire le parking Olivier de Serres sans l‘équiper d’ombrières, aménager l’Agora du Champ de Mars avec deux fois plus de minéral que de végétal.
La majorité municipale, dont le manque d’imagination est patent, devrait s’inspirer sur la splendide réalisation de Privas dont les habitants ont fleuri les rues de leur quartier de Bésignoles.
Le refus de reconnaître la réalité du dérèglement climatique par l’équipe municipale en place alors que depuis 1968 le Club de Rome et depuis 1992 le GIEC, nous alertent sur sa dimension tragique, est tout simplement pathétique.
Alexandra CAUQUIL
André CONSTANZO
EMBROUILLES ET DÉBROUILLE
AU PARTI "LES RÉPUBLICAINS"
Après 30 années d’une bataille administrative et judiciaire se pose désormais la question du financement des travaux pour la mise en conformité de la zone d’activités économiques de Chamboulas située entre Ucel et Vals-les-Bains.
On se souviendra qu’après la crue de septembre 1992, Jean-Marie ALAIZE, alors député-maire de Vals-les-Bains, avait logiquement annulé ce projet d’aménagement sur la rive gauche de l’Ardèche.
Sauf qu’en 1998, son successeur, Jean-Claude FLORY, a relancé ce même projet avec Bernard PERRIER alors maire d’Ucel.
Engagés par des associations de protection de l’environnement, les recours judiciaires en annulation du projet ont été rejetés par le Tribunal Administratif de Lyon.
À partir de 2005, les premières entreprises s’installent donc sur la zone de Chamboulas.
D’autres péripéties administratives et judiciaires suivront jusqu’à la fin 2021.
D’autre part, élu depuis octobre 1993, Jean-Claude FLORY a mis fin précipitamment à son mandat de maire de Vals-les-Bains en février 2022 (concomitance ?).
À présent, c’est la Communauté de Communes du Bassin d’Aubenas (CCBA) qui doit réaliser des travaux d’un coût estimé entre 2,6 et 3 M€.
Max Tourvieille, président de la CCBA et lui aussi élu du parti "Les Républicains", a tenté maladroitement de passer la "patate chaude" à l’Établissement Public Territorial du Bassin (EPTB) versant de l’Ardèche dont la mission est la gestion de la rivière… pas de corriger les aménagements effectués sur les berges inondables de l’Ardèche au mépris de la sécurité des personnes et des biens.
Le budget primitif 2023 élaboré par la CCBA ne fait aucune mention de travaux sur la zone de Chamboulas. Déjà considérablement endettée, la CCBA envisage d’emprunter 3,9 M€ afin équilibrer le budget de cette année.
Finalement qui va payer ces embrouilles ?
…Certainement pas le parti "Les Républicains" spécialiste de la débrouille.
Alexandra CAUQUIL
André CONSTANZO
AVEC LA SÉCHERESSE RÉCURRENTE
…LES ENJEUX DU PARTAGE DE L’EAU
Le manque de précipitations et les températures élevées ont fait de 2022 une des années les plus extrêmes en termes d’hydrologie. Cette tendance longue, liée au dérèglement climatique, a atteint désormais notre territoire jusque-là épargné.
Une année record qui semble avoir mis en lumière les tensions qui existent désormais sur la question du partage de l’eau dans un contexte de diminution inéluctable de cette ressource et, pour notre territoire, de multiplication des usages : agriculture, élevage, tourisme, piscines des habitations individuelles, etc…
Plus que les usages, ce sont aussi les mentalités des consommateurs d’eau qu’il va falloir changer. Une prise de conscience d’autant plus compliquée qu’elle se heurte à des situations très diverses.
On se souviendra que le 27 juillet dernier, alors que les communes de Lussas, Lavilledieu et Vogüé ont été les proies d’un violent incendie, Roger Kappel, propriétaire du terrain de motocross de Lavilledieu, n’a pas hésité à fracturer la clôture et à prélever 400 m3 dans un bassin de rétention d’eaux pluviales constitué par la CCBA pour sécuriser la Zone d’Activité Économique.
Cette action avait pour finalité un arrosage dispendieux du terrain de motocross sur lequel a été organisé un festival le 6 août.
À titre d’exemple, à l’occasion du conseil municipal du 16 mars, notre groupe d’opposition a proposé la réutilisation de "l’eau grise" produite par la nouvelle station d'épuration du Bourdary (inaugurée en novembre 2021 -coût 12 M€-) qui assure le traitement des effluents des particuliers et des professionnels de 5 communes du bassin d’Aubenas.
…Une "eau grise" qui est rejetée dans les cours d’eau plutôt que d’être réutilisée.
Faute d’avoir su prendre en compte le changement climatique, le syndicat du Bourdary saura-t-il adapter la station d’épuration aux nouveaux usages de l’eau ?
Nous proposons de mieux connaître l’impact du réchauffement climatique sur la ressource en eau de notre territoire et l’évolution de ses usages (ce devrait être le projet majeur pour anticiper les sécheresses à venir).
L’enjeu qui entoure aujourd’hui la question de la gestion de l’eau, est de définir les efforts collectifs, non pas dans la recherche d’outils qui permettraient de continuer à répondre aux besoins actuels, mais dans la recherche de solutions orientées vers la diminution de ces besoins afin de s’adapter aux changements à venir.
Nos élus seront-ils à la hauteur de ces enjeux ?
Alexandra CAUQUIL
André CONSTANZO
Une politique inefficace !
Depuis plusieurs années les logements à Aubenas se dégradent considérablement et à vitesse grand V.
Les propriétaires semblent , pour la plupart refuser de prendre l’initiative de rénover leurs appartements, pour des raisons financières essentiellement, mais aussi en raison du manque de stationnement à proximité des logements. Il y a 20 ans, les appartements étaient loués aux cades d’Aubenas . Actuellement, ce sont en majorité des logements sociaux, sauf dans les résidences ou des parkings en sous sol, sont proposés.
Aux vues des statistiques, Aubenas est parmi les 20 plus grandes villes Drôme Ardéchoise, citée pour avoir le pourcentage le plus élevé des 2 départements avec un taux de 18,7% des logements de notre commune classés F ou G énergie. Ce sont les classifications les plus mauvaises des départements attribuées à Aubenas. Donc, dans quelques années, ils seront inlouables aux vues des nouvelles normes gouvernemental énergétique. 15% des logements sont vacants et non Loués. Cela nous classe en 4 ème position des plus mauvais acteurs du 26/07.
Depuis plusieurs années, la politique que la commune mène ne fonctionne pas !
Pensez vous changer de cap et comment ! Avez vous pris conscience de ce problème propre à notre commune ?
La désertification n’amène rien de bon dans une commune. Il est indispensable de réagir rapidement, si cela n’est pas trop tard ! Des aides et soutiens ainsi qu’une réelle politique d’accompagnement doivent être proposés aux propriétaires. Des niches de petits parkings (1, 2,3 places suffisent ) en souterrain, en toiture, doivent être créés pour être proposés aux futurs locataires du centre ville, pour re dynamiser la location des appartements.
Avez vous réfléchi et pris conscience de cette problématique, messieurs les acteurs majoritaires du conseil municipal ?
Roger Kappel
Groupe Aubenas Action
Aubenas, au plus haut, c’était le slogan d’un candidat élu de votre majorité, il y a quelques années. Maintenant le slogan de votre liste serait : «les impôts au plus haut ». Monsieur le maire et son équipe municipale conduisent la ville à la ruine de par leurs investissements extravagant.
Les quartiers, le centre-ville, se meurent , se paupérisent. Les routes restent dans un état catastrophique. Pas de jeux pour les enfants dans certains quartiers. L’avenue de Bellande est chaotique et difficilement praticable par les piétons nombreux. Pas de piste cyclable malgré un plan vélo fantôme.
Suppression des subventions aux associations sportives, historiquement reconnues et sérieuses, représentant, un grand nombre d’adhérents, créer un climat délétère. Nous pensons au foot, au handball. Est-ce la chasse aux sorcières ? La situation des finances et de l’endettement devient inquiétante, conséquences ; augmentation des impôts fonciers de 5,6 %, en plus du taux de base de 7% soit 12,6% ; du prix de l’eau de 16 %. Cela pèsera
fortement dans le pouvoir d’achat des Albenassiens qui payent déjà beaucoup d’impôts.
Alors que l’engagement était de diminuer la dette et ne pas augmenter les impôts. Il n’en n’est rien.
La ville propose de voter pour que le marché d’Aubenas soit le plus beau de France, alors que tout le monde, sait qu’il est en perte de vitesse; des tarifs trop chers, les horaires pas adaptés pour les forains. Quelle est la vision pour la ville d’Aubenas ?
Une école ferme, les urgences de nuit ferment alors que notre maire est le président du conseil d’administration.
Cette situation est intolérable. Il faut un audite au plus vite pour éviter la catastrophe. La CCBA (communauté de communes) diminue les rétrocessions financières à Aubenas. Cela est inacceptable. C’est une bataille a mener et Aubenas doit se faire entendre dans cette assemblée. Ce n’est pas le cas.
Ou en est le projet du stade sur un terrain agricole non constructible? Depuis deux ans, il n’y a eu aucun changement de PLU pour cette zone, rien n’a été voté ni même évoqué. Sans changement de PLU, rien ne peut démarrer. Les pistes sont brouillées ! Mais beaucoup attendent de cet investissement intercommunal.
A ce rythme, la ville va droit dans le mur, cela est inquiètent.
Roger Kappel (Aubenas Action Citoyennes)
Aubenas, en tête des destinations d'Airbnb : une bonne nouvelle ?
Cet automne, Aubenas est la destination la plus recherchée sur Airbnb pour des locations de courte durée. En quatre ans, le nombre d'offres en Ardèche est passé de 7 000 à 11 000, principalement grâce à une fiscalité avantageuse. Cependant, cette dynamique du tourisme doit être mise en balance avec la réalité du mal-logement dans le département, où 25 000 personnes, soit un habitant sur dix, sont mal logées.
Le tourisme peut être un atout pour Aubenas, à condition de bien gérer ses effets sur le marché locatif. Il est essentiel d’encadrer les pratiques de location de meublés touristiques pour trouver un équilibre entre l'attractivité touristique et le droit au logement. Des propriétaires investissent dans ce créneau qui leur procure une rentrée d’argent plus sûre et plus rapide que la location longue durée, soumise à des règles plus strictes, avec le risque de tomber sur des locataires peu scrupuleux. Actuellement, nous manquons d'informations sur la proportion de logements concernés par ces locations, les pratiques des propriétaires, et les règles en place pour limiter la durée des séjours.
Une initiative parlementaire, qui aurait permis aux maires de mieux codifier ces pratiques, a été interrompue par la dissolution de l’Assemblée Nationale.
En attendant, la municipalité doit agir pour éviter qu’Aubenas ne devienne, comme d’autres villes en France, une ville fantôme, où le bruit des jeux d'enfants est remplacé par celui des roulettes des valises des vacanciers. Nous ne souhaitons pas voir notre commune transformée en simple destination touristique, ni subir une pression supplémentaire sur le marché locatif.
Les besoins en logement à Aubenas sont bien réels.
Une étude de la Communauté de communes a révélé qu'il faut environ 100 nouveaux logements par an pour accueillir les familles, étudiants, personnes âgées et handicapées. Le droit au logement est un droit fondamental, reconnu par notre Constitution, et il doit être respecté.
Le tourisme peut être bénéfique, à condition qu'il soit régulé pour ne pas aggraver la crise du logement. Il est essentiel de trouver un équilibre entre ces deux enjeux.
Pour cela, nous voulons ouvrir le débat sur le logement à Aubenas et étendre cette réflexion à l'échelle intercommunale.
Henri DELAUCHE, pour la Liste de Gauche d’Aubenas, Citoyenne, Sociale et Ecologiste
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VIGILANCE ET EXIGENCE
Les médias présentent maintenant les élections comme un show, un spectacle, ou comme une compétition sportive, avec des sondages quotidiens sur « les joueurs »....
Les programmes des candidats passent au second plan, en fin de campagne. Il ne reste alors pas beaucoup de temps aux électeurs pour vraiment y réfléchir, les comparer, vérifier quels moyens seront prévus pour les réaliser, pour qu’ils améliorent vraiment leur vie quotidienne, celle de leur famille et du pays - parce que les élus, à quelque niveau que ce soit, sont en principe élus pour ça... !
Au moment où ces lignes sont écrites le résultat des élections législatives n'est pas connu.
Ce que nous savons par contre c'est que nos communes, premier maillon de notre démocratie, sont étranglées financièrement et ne peuvent plus faire face aux besoins de la population, elle aussi de plus en plus en difficulté.
QUEL QUE SOIT LE RESULTAT DE CES ELECTIONS, les élus municipaux, toutes tendances confondues, devront s’unir et se mobiliser pour exiger du nouveau gouvernement qu’il rétablisse rapidement les services publics de proximité pour les habitants, qu’il redonne les moyens financiers qu’il a supprimés aux collectivités territoriales.
Nous devons à notre niveau de responsabilité, pouvoir répondre aux aspirations des Albenassiens.
La résignation n’est plus de mise, ne décevons pas nos concitoyens.
Et en espérant, en ce début d’été, qu’à l’avenir le « Droit aux vacances » devienne effectif pour tout le monde, et les rentrées scolaires sans soucis pour les jeunes Albenassiens !
EUROPE ET COMMUNES
Notre monde est plongé dans des conflits internationaux de grande ampleur, lourds de souffrances pour les peuples. Ils impactent aussi directement nos territoires, nos concitoyens. L’élection des députés européens le 9 Juin est donc capitale.
Le Président de la République, son gouvernement, veulent engager la France dans « une économie de guerre » avec une augmentation de 118 milliards dans la loi de « programmation militaire 2024-2030 ».
En même temps... le Ministre des finances, Bruno Le Maire, annonce : « Tout le monde devra contribuer aux économies ». Il force les communes à participer à l’escalade au détriment des besoins de nos concitoyens, et annonce une première coupe budgétaire de 10 milliards, en particulier sur le logement, puis 20 milliards l’an prochain…
En général, ce ne sont pas les dirigeants ou personnalités qui veulent les guerres qui en paient les conséquences... Non ! Les collectivités locales n’ont pas à les financer.
Pourquoi voter aux élections européennes ?
Les élections européennes ne sont pas le relais d’élections nationales, ni une répétition générale des présidentielles de 2026. Les idées reçues affirment que tout est plié d’avance, que la politique européenne échappe aux citoyens… C’est vrai s’ils élisent des députés inactifs, ou complaisants avec les grands financiers européens.
On peut faire autrement : ce sont des élections à un tour, les seules à la proportionnelle où chaque voix compte, où le seul vote utile c’est de voter pour ses idées.
Les députés européens font les lois, adoptent le budget. Ils votent les accords commerciaux, surveillent les autres institutions européennes. Les directives européennes n’existent que parce qu’une majorité de députés les ont approuvées.
Les solutions prônées par l’alliance des groupes « libéraux », de droite ou sociaux-démocrates, de plus en plus avec l’extrême droite, servent uniquement les intérêts des grands capitalistes, des plus riches, contre l’intérêt du plus grand nombre.
Élu municipal je souhaite :
- une Europe des communes, pour des ruralités vivantes et des villes relais de la justice sociale.
- une Europe de services publics, avec des biens communs comme l’eau, l’énergie, les transports, la santé, l’éducation, la justice...
- une Europe qui met l’argent au service des projets et des territoires, pas des banques.
- une Europe pour la Paix, la sécurité collective et les coopérations entre pays européens.
Je retrouve ces propositions, et la détermination nécessaire, dans la liste « Gauche Unie » conduite par Léon DEFFONTAINES.
En 2024, pas de place à la résignation !
« Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous sommes fiers : pas cette société des sans papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance »
Stéphane Hessel
(1917- 2013)
ambassadeur, diplomate et résistant.
Une poignée de résistants a imaginé, dans la clandestinité, dans un pays ruiné par la guerre, qu’il était possible de construire un autre monde si l’on a la volonté politique de mettre l’immense richesse de notre pays au profit de tous.
Nous devons prendre le relais.
En tant qu’élu communiste j’agis pour que notre commune n’accepte pas la dictature financière imposée aux collectivités territoriales depuis des dizaines d’années .
L’assèchement de notre hôpital, de nos services publics, les fermetures de classes dans nos écoles, la désindustrialisation de notre bassin d’emploi, le chômage, la précarité et la pauvreté doivent nous révolter.
Comme après la libération, il est temps de construire une autre France.
Une France du 21 ième siècle, qui se donnerait les moyens de répondre aux défis d’aujourd’hui et où toutes et tous pourraient vivre de leur travail.
Une France hospitalière, fraternelle, dans une Europe solidaire.
Dans un monde en paix et de progrès social.
Je vous souhaite à toutes et à tous une belle année 2024 et je vous donne rendez-vous pour construire ensemble «des jours heureux», pour notre pays et notre commune.
Henri DELAUCHE pour La Liste de Gauche d’Aubenas, citoyenne, sociale et écologiste
02/01/2024
BASSIN d’ AUBENAS, une économie fragilisée.
Réindustrialiser notre bassin de vie, aider les entreprises qui respectent les critères sociaux et environnementaux pour créer de bons emplois, ce devrait être l’objectif numéro 1 de notre pays, de nos territoires.
Le gouvernement parle de relocalisation, de réindustrialisation. Mais, « dans le même temps », il met fin au « bouclier tarifaire » et le coût de l’énergie devient insupportable. Nos très petites, Petites et Moyennes Entreprises (PME) traversent une période difficile pouvant entraîner la disparition de certaines d’entre elles dans les mois à venir et aggraver le chômage.
Les députés et sénateurs, qui ont accepté le principe de la « concurrence libre et non faussée » inscrite dans le traité constitutionnel en 2005, ont fait preuve de légèreté, voire d’incompétence . Conséquence entre autres : nous produisons de l’électricité que nous devons vendre à bas prix à des opérateurs privés qui ensuite nous la revendent très cher... !
La hausse de l’énergie ne touche pas que les industries mais aussi les particuliers qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler.
Pour baisser le prix de l’énergie, il faut absolument sortir ce secteur des lois du marché et reconstruire une entreprise publique de l’énergie, comme nous l’avons connue auparavant, avec des tarifs régulés. Ce sera bon pour les consommateurs. Ce sera bon pour l’industrie et pour l’emploi.
Ce sera bon aussi pour un autre secteur de notre économie qu’il faut reconquérir et relocaliser : l’agriculture.
Il y a 50 ans des wagons frigo partaient tous les jours de la Vivacoop de SAINT SERNIN.
Les terres sont toujours là, des jeunes formés pour l’arboriculture, l’élevage, souhaitent s’installer, vivre correctement de leur travail sans devoir sans cesse s’agrandir.
Nous avons toute cette richesse à notre porte et on continue à nous imposer des marchandises qui font des milliers de km, favorisant ainsi le réchauffement climatique.
Installer des vergers, des vignes, des prairies... c’est aussi une façon de lutter contre les incendies ou les inondations.
Aujourd’hui 5 millions de français ne mangent pas à leur faim ou mangent mal.
Notre pays a les moyens pour que tout le monde mange sain et à sa faim, pour une sécurité alimentaire pour tous !
Faisons sauter les verrous qui empêchent d’accéder à ce droit essentiel.
La Commune…..maillon indispensable de la République.
Au conseil municipal nous avons voté une motion demandant que les urgences de l’hôpital soient ouvertes 365 jours par an et 24h sur 24 et apportant notre soutien aux soignants et au personnel du C.H.A.R.M.E. Il faut toutefois aller plus loin, combattre fermement la casse de notre système de santé et de notre sécurité sociale, casse programmée depuis plus de 20 ans.
A sa création la sécurité sociale était financée par les cotisations salariales et patronales, elle échappait à la loi du marché. Aujourd’hui la santé est livrée à la gestion financière.
Les trusts pharmaceutiques ont engrangé des profits fabuleux. Par exemple les laboratoires Gilead ont pu vendre un traitement pour le foie à 42 000 euros pour une cure de 12 semaines alors que le coût de fabrication est estimé à 100 euros!
Notre population et nos services publics souffrent.
La santé, l’énergie, l’eau, le rail... doivent échapper aux actionnaires, revenir dans la gestion publique sous le contrôle des salariés, des usagers, des élus.
Le président des très riches et son gouvernement s’en prennent aussi aux communes : baisse des dotations, transferts de charges, mettent les communes en très grande difficulté, entraînant colère et frustration.
En parallèle la violence contre les élus locaux est montée d’un cran. Les démissions d’élus n’ont jamais été aussi nombreuses.
Pour les élus communistes ce constat ne doit pas nous tétaniser mais nous mobiliser.
La commune est la structure de base de notre république nous devons en prendre soin.
Notre liste de Gauche d’Aubenas, Citoyenne, Sociale et Ecologiste reste disponible pour l’intérêt collectif. Elle agit pour le maintien et l’amélioration des services publics sur notre territoire. Elle veut que chacun puissent vivre dans la tranquillité (et donc rétablir une police de proximité, bien formée, au contact des habitants). Pour que notre jeunesse puisse vivre et travailler au pays il faut créer de véritables emplois, faire reculer le chômage et la précarité. Le tourisme et le commerce ne sont pas suffisants pour offrir des emplois pérennes et qualifiés à nos jeunes.
Nous devons réindustrialiser notre bassin de vie avec des entreprises respectueuses de l’environnement et du droit des travailleurs.
L’agriculture doit rester une priorité pour que chacun puisse manger bon et sain.
Et plus que jamais oeuvrer pour la paix et l’amitié entre les peuples.
Henri DELAUCHE